Arc-en-ciel

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Arc-en-ciel.
Arc-en-ciel.

Un arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie. C'est un arc coloré avec le rouge à l'extérieur et le violet à l'intérieur.

Sommaire

[modifier] Description physique

[modifier] Généralités

L'arc-en-ciel contient 6 ou 7 couleurs qui diffèrent selon le temps.On peut observer l'effet d'un arc-en-ciel toutes les fois où il y a de l'eau en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse (en général le Soleil) brille derrière l'observateur. Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu lorsque la moitié du ciel opposée au Soleil est obscurcie par les nuages mais que l'observateur est à un endroit où le ciel est clair. Un autre endroit commun où l'on peut voir cet effet est à proximité de chutes d'eau.

[modifier] « Nombre » de couleurs

Au sens strict, l'arc-en-ciel contient une infinité de couleurs. Le spectre lumineux, dont la décomposition est entraînée par la réfraction, est en effet continu, ce qui signifie qu'il n'y a pas de frontière claire entre les couleurs, celles-ci ayant été « délimitées » par les hommes.

Cependant, on considère habituellement en Occident qu'il est composé de sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. En réalité, l'indigo ne correspond qu'à une très étroite bande du spectre visible, on ne peut ainsi en général pas le distinguer dans un arc-en-ciel. La décomposition habituelle en 7 couleurs tient surtout au fait que le nombre sept est considéré de manière très positive dans la culture occidentale. Mais lors de ses expériences Newton dénombre bien sept couleurs à travers son prisme (ouvrage Optiks) il y à la bien une bande étroite d'indigo. Les couleurs primaires et secondaires définies ne sont pas dues à la composition de la nature mais à celle de l'homme. Les cônes (composants sous forme neuronales de la rétine) contiennent des pigments sensibles à une couleur définie il y en à trois sortes chez l'homme ; un pour le rouge, un pour le vert et un pour le bleu d'où nos couleurs primaires.

[modifier] Formation courante

Formation de l'arc en ciel
Formation de l'arc en ciel

L'arc-en-ciel est provoqué par la dispersion de la lumière du soleil par des gouttes de pluie approximativement sphériques. La lumière est d'abord réfractée en pénétrant la surface de la goutte, subit ensuite une réflexion partielle à l'arrière de cette goutte et est réfractée à nouveau en sortant. L'effet global est que la lumière entrante est principalement réfléchie vers l'arrière sous un angle d'environ 40-42°, indépendamment de la taille de la goutte. La valeur précise de l'angle de réflexion dépend de la longueur d'onde (la couleur) des composantes de la lumière. La lumière bleue qui est réfractée a un plus grand angle que la lumière rouge, mais en raison de la réflexion totale, la lumière rouge apparaît plus haut dans le ciel et forme la couleur externe de l'arc-en-ciel.

Un arc-en-ciel n'a donc pas réellement d'existence physique mais est une illusion optique dont la position apparente dépend de la position de l'observateur. Toutes les gouttes de pluie réfractent et reflètent la lumière du soleil de la même manière, mais seulement la lumière d'une petite partie des gouttes de pluie atteint l'œil de l'observateur. C'est l'image formée par la lumière de ces gouttes de pluie que nous voyons sous forme d'arc-en-ciel.

[modifier] Formations alternatives

Équivalent d'un arc-en-ciel, formé dans l'eau brumisée
Équivalent d'un arc-en-ciel, formé dans l'eau brumisée

Dans de rares cas, un arc-en-ciel peut être vu de nuit par temps clair et pleine lune. Dans ce cas, c'est la Lune qui sert de source lumineuse. En pratique, la lumière de l'arc ainsi produite est faible et peut ne pas exciter suffisamment les cellules de la rétine responsables de la perception de la couleur (les cônes). L'arc apparaît ainsi d'une lueur grisâtre sans couleur apparente[1]. Les couleurs peuvent cependant apparaître sur une photo.

On peut aussi créer artificiellement cet effet un jour ensoleillé en se tournant dos au soleil puis dispersant des gouttelettes d'eau dans l'air devant soi (lors d'un arrosage par exemple) l'arc est alors d'autant plus visible que le fond est sombre.

Réfraction et réflexion de la lumière dans une goutte d'eau
Réfraction et réflexion de la lumière dans une goutte d'eau

[modifier] Position et Taille

Arc-en-ciel, vu de dessus
Arc-en-ciel, vu de dessus

Un arc-en-ciel se situe toujours à l'opposé du soleil : le soleil, l'observateur et le centre du cercle dont fait partie l'arc-en-ciel sont sur la même ligne.

Un arc-en-ciel appartient toujours à un cercle de même diamètre : un cercle apparaissant sous un angle approximatif de 40-42° autour de cette ligne soleil-observateur-centre de l'arc.

Mais compte-tenu du fait que l'horizon cache habituellement une grande partie d'un arc-en-ciel, c'est la taille de l'arc visible qui varie : plus le soleil est proche de l'horizon, plus l'arc sera grand. Un observateur en haute altitude verra un plus grand arc-en-ciel qu'un observateur au niveau de la mer (surtout parce qu'il verra une plus grande partie du ciel, et pratiquement pas à cause du changement d'alignement avec le soleil qui est minime).

D'un avion on peut voir le cercle entier de l'arc-en-ciel avec l'ombre de l'avion (donnant la direction opposée au Soleil) en son centre.

[modifier] Arcs secondaires et arcs surnuméraires

Arc-en-ciel secondaire
Arc-en-ciel secondaire
Arcs surnuméraires
Arcs surnuméraires

Parfois, un second arc-en-ciel, moins lumineux, peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est provoqué par une double réflexion de la lumière du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie et apparaît sous un angle de 50-53° dans la direction opposée au Soleil. En raison de la réflexion supplémentaire, les couleurs de ce second arc sont inversées par rapport à l'arc primaire, avec le bleu à l'extérieur et le rouge à l'intérieur, et l'arc est moins lumineux. C'est la raison pour laquelle il est plus difficile à observer. Un troisième arc-en-ciel peut être présent au voisinage du second, et inversé par rapport à celui-ci (donc identique au premier) . Il est cependant nettement moins lumineux et observable uniquement dans des conditions exceptionnelles. En pratique, il n'est pas très facile de distinguer des arcs surnuméraires associés à l'arc secondaire (voir ci-dessous). Il correspond aux rayons lumineux ayant subi cinq réflexions dans les gouttes d'eau. Deux arcs inversés l'un par rapport à l'autre peuvent également être observés dans la direction opposée, à environ 45 degrés du Soleil (donc dans la direction de celui-ci), mais ceci est particulièrement difficile du fait de la proximité du Soleil. Les rares observations de ces deux arcs font mentions de morceaux d'arcs visibles par intermittence. Ces deux arcs correspondent aux rayons lumineux ayant subi trois et quatre réflexions dans les gouttes d'eau. Comme ils sont situés à l'opposé du Soleil, ce ne sont pas les mêmes gouttes d'eau qui y contribuent. En pratique, les configurations favorables à leur observation sont nettement moins nombreuses que celles favorables à l'observation de l'arc secondaire, en particulier en raison de leur proximité du Soleil.

Un autre effet moins difficile à observer est celui des arcs dits surnuméraires, qui se traduisent par le fait que le premier arc apparaît en fait comme une série d'arcs de rayon, d'épaisseur et d'intensité décroissants accolés les uns aux autres. Visuellement, on observe une copie du premier arc située juste à l'intérieur de celui-ci : à côté de la bande violette du premier arc, on observe la bande verte puis la bande violette de sa copie, ainsi parfois qu'une seconde copie (voir photo ci-contre). Ce phénomène résulte d'interférences subies par la lumière lors de ses réflexions successives dans les gouttes d'eau (voir[2],[3]). Ils ne peuvent être expliqués par la seule optique géométrique, d'où leur nom. Contrairement aux autres arcs, ces arcs surnuméraires dépendent d'autres facteurs, comme la dispersion du diamètre des gouttes d'eau.

[modifier] La bande sombre d'Alexandre

Entre le premier et le deuxième arc-en-ciel , une bande plus sombre apparaît . Cela correspond à la zone de la goutte d'eau comprise entre l'angle de 42° caractérisant la fin du premier et l'angle de 50° caractérisant le début du second. Cette bande intermédiaire où il y a déficit de lumière a été appelée la "bande sombre d'Alexandre", en l'honneur d'Alexandre d'Aphrodise qui la décrivit le premier .

[modifier] Historique de la découverte de sa formation

Pline l'ancien en fait la description suivante :

« Nous appelons arc-en-ciel un phénomène qui, en raison de sa fréquence, n'est ni une merveille ni un prodige; car il n'annonce pas, d'une manière sûre, même la pluie ou le beau temps. Il est évident que le rayon solaire entré dans une nuée concave est repoussé vers le soleil et réfracté, et que la variété des couleurs est due au mélange du nuage, de l'air et du feu. Ce phénomène ne se voit qu’à l'opposite du soleil. Il n'a jamais d'autre forme que celle d'un demi-cercle. Il ne se montre jamais la nuit, bien qu'Aristote rapporte qu'on en a vu quelquefois. Cependant le même Aristote avoue que cela ne peut arriver que le trentième jour de la lune. Les arcs-en-ciel se montrent en hiver, surtout durant la décroissance des jours, après l'équinoxe d'automne. Après l'équinoxe du printemps, quand les jours croissent, il n'y a pas d'arc-en-ciel; il n'y en a pas non plus vers le solstice, pendant les jours les plus longs; mais ils sont fréquents vers le solstice d'hiver, c'est-à-dire pendant les jours les plus courts. Ils sont élevés quand le soleil est bas, bas quand le soleil est élevé, moindres au lever ou au coucher, mais ayant de la largeur; étroits à midi, mais embrassant un plus grand espace. En été, on n'en voit pas à midi; après l'équinoxe d'automne, on en voit à toute heure, et jamais plus de deux à la fois[4]. »

Le rôle de la réfraction de la lumière sur des gouttelettes d'eau est à nouveau suspecté au début du XIVe siècle par le persan Al-Fârisî et par Dietrich von Freiberg.

L'historien anthropologue Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs, nous rappelle que, dans les textes comme dans les images depuis l'antiquité jusqu'au Moyen Âge, les arcs-en-ciel ont trois, quatre ou cinq couleurs, mais jamais sept, car le spectre n'était pas encore connu.

René Descartes redécouvre le principe de la loi de la réfraction en 1637. Isaac Newton précise les calculs dans la deuxième moitié du XVIIe siècle.

[modifier] Mythologies et symbolique

L'arc en ciel, peut-être à cause de sa beauté et de la difficulté de l'expliquer - avant le traité de Galilée sur les propriétés de la lumière - semble avoir depuis longtemps fasciné l'Homme. A noter que tous les peuples ne lui trouvent pas 7 couleurs ; pour les Dogons, il en a 4 ; noir, rouge, jaune, vert qui sont la trace laissée par le mythique bélier céleste qui féconde le soleil et urine les pluies.

L'arc-en-ciel a été considéré comme un « Pontifex » par de nombreux mythes et légendes fondatrices, et ceci dans le monde entier (chez les pygmées d'Afrique, en Indonésie, en Mélanésie), chez certains amérindiens ou dans le Japon ancien (où on le nomme le "pont flottant dans le ciel". L'arc en ciel est présenté comme un pont ou chemin. Il peut être emprunté par des dieux, des chamans, sorciers ou des héros légendaires, pour circuler entre la terre et un autre monde ou entre deux points éloignés de la terre.

Dans la mythologie grecque, ce chemin entre ciel et terre a été créé par la messagère (Iris dont on retrouve trace dans le terme espagnol : « arco iris ».
Dans la mythologie nordique, nommé Bifröst (ou pont de byfrost ; Chemin Tremblant), c'est le « pont » qui permet de rejoindre Ásgard, le royaume des dieux.
Pour les irlandais anciens, la cachette secrète de l'or du leprechaun irlandais était là où se pose l'extrémité de l'arc-en-ciel.
La Bible[5] le mentionne comme signe d'engagement de Dieu avec l'humanité. « Et Dieu dit : Voici le signe de l'alliance que je mets entre moi et vous et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à venir : je mets mon arc dans la nuée et il deviendra un signe d'alliance entre moi et la terre ».
En Asie, il évoque aussi l'arc de Çiva, qui ressemble à l'arc-en-ciel selon les textes, alors que l'arc d'Indra est le nom qu'on donnait à l'arc-en-ciel au Cambodge (Indra produit la foudre et dispense la pluie).
Il évoque aussi l'illumination de (Bouddha, qui redescend du ciel par cet escalier aux 7 couleurs, dont les rampes sont 2 serpents (nâga).
Les rubans portés par les chamans bouriates, symbolisant la montée de l'esprit du chaman vers le ciel sont appelés arc-en-ciel[6]. De nombreux mythes associent aussi l'arc en ciel à un serpent mythique (ou groupe de serpents).
La mythologie chinoise le présente comme une fente dans le ciel, scellée par la déesse Nuwa qui pour cela a utilisé des pierres de sept couleurs différentes. Cinq caractères chinois au moins désignent l'arc-en-ciel. Tous contiennent le radical « Hoei », celui du mot serpent.
Au Tibet, ce n'est pas un pont mais les âmes des souverains qui rejoignent le ciel.

Dans la symbolique occidentale, l'arc-en-ciel (par ce qu'annonciateur du beau temps après la pluie ?) est souvent associé à la joie et la gaieté ou au renouvellement (Un arc en ciel apparait dans le ciel au moment de la naissance de Fou-hi, et chez les Chibcha (Colombie), il protège les femmes enceintes[7].
Ses sept couleurs sont présentes dans l'ésotérisme islamique (image des qualités divines de l'univers), et en Inde et Mésopotamie elles représentaient les sept niveaux des cieux. Ses couleurs ont été retenues pour la bannière des gays

L'origine de cette symbolique pourrait être que toutes les couleurs y sont réunies (chaudes et froides, ying et yang pour les chinois). Le nombre sept est par ailleurs fréquemment considéré de manière positive et comme un chiffre sacré (Cf. Les sept jours de la création du monde, de la semaine, les sept notes de musique, les sept mers, les sept arts, etc.).

Cependant certaines traditions, dont de divination, l'associent à un danger venu du ciel.
Certains peuples d'Asie centrale et du Caucase lui attribuaient le pouvoir d'aspirer l'eau des fleuves et des lacs, voire d'emporter des enfants ou des hommes, de la terre vers le ciel ou dans les nuages.
Il peut aussi annoncer la maladie ou la mort (ex : chez les peuples montagnards du sud-Vietnam, ou chez les pygmées, qui le considèrent comme dangereux serpent du ciel, ou un double serpent soudé).
Il peut annoncer des difficultés politiques (« Quand un état est en danger de périr, l'aspect du ciel change... Un arc en ciel se montre » ; Houai Nan-tseu).
Pour les Négritos Semang l'arc-en-ciel est un python qui brille de toutes les couleurs quand il monte au ciel prendre un bain, mais l'eau de son bain qu'il renverse en pluie sur terre est très dangereuse pour les humains. Pour les Negritos andaman, c'est le tam-tam (parce qu'il est souvent associé au tonnerre ?) de l'Esprit Forêt, présage de mort ou maladie [8] D'anciens péruviens ne regardaient pas l'arc-en-ciel, et couvraient leur bouche d'une main, car il est aussi la couronne de plume d'Illapa (Dieu cruel et intraitable du tonnerre et des pluies). Pour les Incas, l'arc-en-ciel était un serpent céleste mythique. recueilli par les hommes sous la forme d'un vermisseau. Il est devenu gigantesque à force de manger, ce pourquoi il a fallu le tuer parce qu'il imposait qu'on lui donne des coeurs humains à manger. Les couleurs vives de certains oiseaux viennent du fait que leurs ancêtres se sont trempés dans le sang de ce serpent géant[9].
Les indiens Pueblos nommaient arc-en-ciel l'échelle permettant d'accéder à leurs temples souterrains, évoquant cette fois le lien entre le domaine chtonien et la terre.

[modifier] Drapeaux aux couleurs de l'arc-en-ciel

Le drapeau aux couleurs de l'arc-en-ciel est de nos jours associé à diverses notions :

[modifier] Notes et références

  1. Arc-en-ciel produit de nuit par la Lune
  2. Simulation d'arc surnuméraires
  3. Formation d'arcs surnuméraires par phénomène d'interférence
  4. Texte en Français et latin (Pline l'Ancien, Histoire naturelle, livre II, Chapitre 58-60
  5. Genèse IX:12-17
  6. , page 132 Mircéa Eliade, Le chamanisme et les techniques archaïques de l'extase, ISBN-10: 2228885967, ISBN-13: 978-2228885966
  7. Hermann Trimbhorn, Religions du Sud de l'Amérique centrale, du Nord et du Centre de la région andine, in Les religions amérindiennes, Paris, 1962
  8. Paul Schebasta, Les pygmées, Paris, 1940 (pages 157 et 167)
  9. mythe cité page 72 du Dictionnaire des symboles de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant (Ed : Lafont/Jupiter, 1992)

[modifier] Bibliographie

[modifier] Livres

[modifier] Francophones

[modifier] Étrangers

  • (en) M. Minnaert, The Nature of Light and Color in the Open Air, Dover Publications, 362 pages, juin 1954 (ISBN 0486201961), chap. 10 « Rainbows, Haloes and Coronae » (Arcs-en ciel, halos et couronnes), p. 167-234.
  • (en) Carl B. Boyer, The Rainbow From Myth to Mathematics, Princeton University Press, 376 pages, août 1987, 1959 pour la 1e impression (ISBN 0521809258).
  • (en) J.P.A.J. van Beeck, Rainbow Phenomena: development of a laser-based, non-intrusive technique for measuring droplet size, temperature and velocity, Technische Universiteit Eindhoven, 132 pages, 1997 (ISBN 9038605579).
  • (en) Robert Greenler , Rainbows, Halos, and Glories, Cambridge University Press, 205 pages, janvier 1990, réédition (ISBN 0521388651).
  • (en) Raymond L. Lee Jr et Alistair B. Fraser, The Rainbow Bridge: Rainbows in Art, Myth and Science, Pennsylvania State University Press, 408 pages, juillet 2001 (ISBN 0271019778).
  • (en) John Naylor, Out of the Blue : A 24-Hour Skywatcher's Guide, Cambridge University Press, 372 pages, septembre 2002 (ISBN 0521809258), chap. 5 « Rainbows » (Arcs-en-ciel), p. 88-126.
  • (de) Kristian Schlegel, Vom Regenbogen zum Polarlicht : Leuchterscheinungen in der Atmosphäre, Spektrum Akademischer Verlag, 192 pages, réédition en décembre 2001 (ISBN 3827411742).
  • (de) Michael Vollmer, Lichtspiele in der Luft : Atmosphärische Optik für Einsteiger, Spektrum Akademischer Verlag, 360 pages, novembre 2005 (ISBN 3827413613).
  • (nl) Jacob Kuiper, Wat een weer!, Tirion Uitgevers B.V., 2001 (ISBN 9043902128).
  • (it) Paolo Candy, Le meraviglie del cielo, Il Castello, 1997 (ISBN 8880391259).

[modifier] Articles scientifiques

  • (en) Alistair B. Fraser, Inhomogenieties in the Color and Intensity of the Rainbow, Journal of Atmospheric Sciences n° 29, 1972, p. 211.
  • (en) H. Moyses Nussenzveig, The Theory of the Rainbow, Scientific American n° 236, 1977, p. 116.
  • (en) David K. Lynch et Ptolemy Schwartz, Rainbows and Fogbows, Applied Optics n° 30, 1991, p. 3415.

[modifier] Voir aussi

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[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes