Annie Cordy

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Annie Cordy
Nom Léonia Cooreman épouse veuve de François-Henri Bruno décédé
                       le 03-02-1989 à l'âge de 78 ans.
Naissance 16 juin 1928, Laeken, Belgique
Profession(s) chanteuse, actrice
Genre(s) Variétés françaises
Années actives 1950 -
Site internet annie-cordy.com

Annie Cordy, de son vrai nom Léonia Cooreman, est une chanteuse belge, née à Laeken (Bruxelles) le 16 juin 1928,elle a un frère Louis et une soeur Jeanne.Elle a choisi pour devise : « La passion fait la force »[1] (la devise belge étant L'union fait la force). Très énergique et toujours de bonne humeur, elle vante les mérites du sourire, même s'il lui arrive d'incarner des rôles plus sérieux au cinéma ou pour des fictions pour la télévision.

Elle a enregistré plus de 600 chansons, joué dans une dizaine de comédies musicales, une trentaine de films et de téléfilms, donné plus de 6000 galas…

Le Roi des Belges Albert II l'a annoblie en 2004 en lui conférant un titre de baronne.

Sommaire

[modifier] Biographie

À 8 ans, sa mère l'inscrit à un cours de danse. Elle apprend le piano et le solfège, tout en poursuivant ses études, puis participe à des galas de bienfaisance. Entre les numéros dansés, elle chante les succès du moment. Très vite, tout s'enchaîne : radio-crochets, concours… Aussitôt remarquée par le directeur artistique du Lido qui réussit à la convaincre de quitter sa ville natale, Annie Cordy débarque à Paris, en 1951, engagée comme meneuse de revue.

[modifier] Les débuts

Elle débute à Bruxelles au Bœuf sur le toit puis elle débarque à Paris le 1er mai 1950.En 1951, elle rencontre celui qui deviendra son mari (et manager): François-Henri BRUNO , qui l'épousera le 03-02-58, devant la Mairie de BIEVRES, (Essonne,), puis mène diverses revues au Lido mais aussi au Moulin rouge et à l’ABC. Elle accompagne également la caravane du Tour de France.

En 1952, elle commence à montrer les autres facettes de son talent : elle signe un contrat avec Pathé Marconi, obtient à Deauville le Prix Maurice Chevalier, et est engagée pour La Route Fleurie avec Georges Guétary et Bourvil. Tout en continuant l'opérette, Annie Cordy enregistre ses premiers succès (Fleur de papillon, Léon…) qui l'imposent définitivement. Elle apparaît aussi au grand écran dans Si Versailles m'était conté de Sacha Guitry (1953), Poisson d'avril avec Bourvil (1954) et Bonjour sourire avec Henri Salvador (1955). La même année, elle passe en vedette à l'Olympia et à Bobino, et reçoit le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros pour la chanson Oh Bessie !. Le 18 avril 1956, elle chante pour le mariage de Grace Kelly et du prince Rainier III de Monaco.

Après le succès au cinéma du Chanteur de Mexico avec Luis Mariano et Bourvil, c'est l'Amérique qui l'accueille : le Plazza à New York, La Copacabana à Rio de Janeiro, puis Cuba, Mexico, Porto Rico… On lui propose un contrat pour une grande comédie musicale aux États-Unis, mais son manager et mari n'aime pas l'Amérique… Par amour, Annie le suit, abandonnant une carrière internationale prometteuse.

[modifier] Le triomphe sur tous les fronts

[modifier] La scène

En 1957, elle débute une nouvelle opérette, Tête de Linotte, avant de retrouver Luis Mariano avec Visa pour l'Amour (de 1961 à 1964 !!), et Bourvil avec Avec Ouah ! Ouah ! (1965). Avec Darry Cowl comme compositeur et partenaire, elle crée Pic et Pioche en 1967 et, en compagnie de Pierre Doris, Indien vaut mieux que deux tu l'auras.

En 1964, elle retrouve la scène de Bobino pour une rentrée parisienne. En février 1965, sur les conseils de Maurice Chevalier, elle présente aux Parisiens un véritable "Show", où chaque chanson donne lieu à une mise en scène, à des ballets et des costumes : Annie Cordy en deux actes et 32 tableaux. Un an plus tard, elle enchaîne sur une tournée internationale qui la mène de Berlin à Madrid, en passant par Moscou (où elle retournera pour 19 concerts l'année suivante).

En 1972, elle crée la version française de Hello, Dolly ! (qui lui vaudra l'Award de la meilleure show-woman européenne), triomphe avec Nini la Chance (1976) et Envoyez la musique ! (1982)… mais également au théâtre, en interprétant Madame Sans Gêne et Madame de Sévigné. En 1994, son interprétation de la Célestine consacre définitivement son talent dramatique.

[modifier] La chanson

Malgré tout cela, elle continue d'enregistrer d'énormes tubes : Hello Dolly, Ça ira mieux demain, Frida Oum Papa, La Bonne du Curé en 1974 (1 800 000 disques vendus), Tata Yoyo (1 000 000), Cho Ka Ka O… et d'enchaîner les galas à un rythme effréné (elle en a fait plus de 6 000 et a enregistré plus de 600 chansons).

[modifier] Le cinéma

En 1969, le 16 Juin, jour de ses 41 ans, sous la direction de René Clément, Annie Cordy tourne Le Passager de la Pluie. Une révélation : La rigolote peut émouvoir ! Ce qu'elle confirmera dans Le Chat aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret, mais aussi dans Rue Haute (1976 / Award de la meilleure comédienne) et Un été après l'autre (1989). En 2007, elle interprète le rôle de la grand-mère - maîtresse femme dans Le Dernier des fous, de Laurent Achard.

[modifier] La télévision

En 1981, elle devient la première héroïne récurrente dans une série télévisée en interprétant Madame S.O.S., et tient le rôle principal dans plusieurs autres téléfilms au cours de la décennie. Dans les années 1990, elle tourne aux côtés de son ami Charles Aznavour dans Baldipata, Sans Cérémonie, Paldi et Tini et Passage du Bac.

Le 03-02-1989, Annie perd son époux. Le début des années 1990 s'annonce difficile. Annie retrouvera le sourire par le travail et la scène.

En 2006, Annie Cordy commente Moi, Belgique, une série de documentaires sur l'histoire de la Belgique diffusée en prime time sur la RTBF. C'est un nouveau succès.

[modifier] Annie aujourd'hui

En 1998, Annie fête son 70e anniversaire et ses 50 ans de carrière sur la scène de l'Olympia, et publie pour la première fois ses mémoires, sous le titre Nini la Chance.

Après un retour au théâtre, elle repart en 2003 sur les routes (pendant plus de trois ans !) avec son spectacle Que du Bonheur !, qui est un nouveau triomphe.

Son désir de comédie reste intact : elle participe au tournage du film Madame Édouard, et aux séries Fabien Cosma et Le Tuteur avec Roland Magdane.

Fin 2006, elle entame une nouvelle pièce de théâtre, Lily et Lily, pour laquelle une nouvelle tournée est déjà prévue.

En 2007, elle tourne au côté de l'humoriste et acteur Franck Dubosc le film "Disco" qui sortira début 2008.

Opérée au genou le 18 Juin, 2007, deux jours après ses 79 ans, Annie se repose quelques mois, avant de repartir du bon pied : elle chante au concert de l'association Make-A-Wish à Bruxelles en novembre 2007, et y a reçu une standing ovation. Lors des six mois de crise politique en 2007, Annie Cordy plaide dans ses interviews en faveur de l'unité de la Belgique.

En mars 2008, la RTBF lui consacre une émission spéciale de 2h30 à l'occasion de son 80e anniversaire et de ses 60 ans de carrière. Annie Cordy en profite pour présenter son petit-cousin flamand Udo qui commence une carrière de chanteur.

Elle fait partie de la saison 3 de la tournée des idoles « Âge tendre et Têtes de bois ».

[modifier] Discographie


[modifier] Chansons

Ses chansons les plus célèbres révèlent bien son caractère fantaisiste : elle a enregistré plus de 500 chansons à ce jour et obtenu douze Disques d'or.


[modifier] Filmographie


[modifier] Télévision


[modifier] Comédies Musicales

[modifier] Pièces de théâtre

[modifier] Bibliographie

  • 1994 Bruxelles, Belgique, chez "Le Jaguar"[réf. souhaitée]
  • 1998 Nini la chance, chez "Belgond"

« D'Annie Cordy on pense tout connaître, ou presque, depuis ce jour de 1950 où elle est arrivée de sa Belgique natale pour devenir meneuse de revue au Lido. De la chanson au cinéma, en passant par l'opérette, la comédie musicale, le théâtre, elle a su jouer sur tous les registres avec un indiscutable talent, et a incarné avec le même bonheur Dolly, Nini la chance, La Bonne du curé, Tata Yoyo ou encore Madame Sans-Gêne. Autant de succès qui ne sont que les pierres d'angle d'une carrière exceptionnelle à laquelle elle n'est pas prête à mettre un terme. Mais qui connaît Léonie Cooreman, la petite Belge qui pendant la guerre partait «smokeler» (en bruxellois, faire de la contrebande) avec sa mère ? La gamine, qui à onze ans devint la mascotte d'un régiment, avant de débuter dans la troupe des Ambrosinettes ? Et qui connaît la femme d'un seul amour, François-Henri Bruno ?. Pour la première fois, Annie Cordy se livre, avec pudeur, vitalité et enthousiasme. Elle retrace ses cinquante ans de carrière. Elle raconte sa vie. Une vie menée tambour battant, vouée au spectacle, à son public, ceux qu'elle appelle ses «cordistes». Une vie qu'elle n'a pas eu le temps de voir passer...  »

[modifier] Anecdotes

Elle est caricaturée sous les traits de Nicotine, femme du chef de village belge Gueuselambix, dans la bande dessinée Astérix chez les Belges.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

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