Ālayavijñāna

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Ālayavijñāna (sanskrit), désigne dans le bouddhisme la "conscience fondamentale".

Sommaire

[modifier] Introduction

La conscience fondamentale, ou "base de tout", est le réceptacle des traces karmiques. C'est elle qui suscite l'activité de conscience aveuglée par la croyance en un "soi". L'existence de cette conscience est enseignée par l'école Cittamātra.

[modifier] Consciences

La conscience, Vijñāna, est l'une des quatre composantes psychiques de la personne, ou plutôt de ce qui est pris pour une personne, et que le bouddhisme étudie comme un ensemble de phénomènes éphémères et impersonnels.

Selon la psychologie bouddhique, il existe six sens : les cinq sens que sont la vue, l'ouïe, le goût, l'odorat, le toucher, ainsi que le sens "mental", lié aux cinq premiers. A ces six sens correspondent six consciences sensorielles.

Selon l'école Cittamātra, il existe, de plus, deux autres consciences ; une conscience souillée, ou kliṣṭamanas, et l'Ālayavijñāna.

[modifier] Idéalisme

Le Cittamātra ne reconnait que l'existence des consciences : il n'y a "rien qu'esprit". Son enseignement de l'Ālayavijñāna est corollaire de cette pensée ; la dualité sujet-objet est refusée, elle est dite "établie", tandis que la nature conditionnée des phénomènes, leur nature dépendante, seule exite.

[modifier] Une conscience support

Elle constitue un courant continu.

[modifier] Base

L'ālayavijñāna est tant active que passive. Elle est la base, le réceptacle des semences, qui sont la cause de tout ; plus précisément, l'ālayavijñāna est la cause de la manifestation de la conscience souillée, klistamanas.

[modifier] Résultat

L'ālayavijñāna est rétribution, résultat (vipaka). Pourtant, elles est caractérisée par toutes les semences, qui n'ont pad d'autre support.

[modifier] Cessation

À l'atteinte de l'éveil, l'ālayavijñāna cesse, ou encore devient Amalavijñāna, «  conscience pure ».

[modifier] Références

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie