Érasme

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Desiderius Erasmus, peinture de Hans Holbein le Jeune
Desiderius Erasmus, peinture de Hans Holbein le Jeune

Érasme (Desiderius Erasmus Roterodamus), né en 1469 à Rotterdam et mort en 1536 à Bâle, est un humaniste et un théologien néerlandais, l'un des plus représentatifs de la Renaissance.

Érasme figure sur le Canon historique des Pays-Bas, liste officielle de 50 thèmes, initiative du gouvernement néerlandais, dont la première version date de 2006 et dont la deuxième version fut officiellement acceptée le 3 juillet 2007.

Sommaire

[modifier] Biographie

Érasme, dit Érasme de Rotterdam, ou Gerritszoon, c'est-à-dire « Gérard fils », serait né à la date du 28 octobre 1469, à Rotterdam. Il est mort le 12 Juillet 1536 à Bâle.

« Prince des humanistes », il est l'âme de « la République des lettres » qui se met en place en Europe au début du XVIe siècle. Moine et prêtre hollandais, il améliore sa formation à Paris , puis auprès des humanistes anglais. Conseiller de Charles Quint[réf. nécessaire] aux Pays-Bas, il se fixe à Bâle en Suisse en 1521[réf. nécessaire] auprès de son éditeur. Il renonce à la carrière ecclésiastique, pour se consacrer aux études. Il est en contact avec les savants de toute l'Europe par ses voyages et sa correspondance. Critique envers l'Église, il refuse de suivre les protestants parce qu'ils nient le libre arbitre de l'homme.

[modifier] Enfance

Érasme était enfant illégitime (né hors-mariage[1], à l'époque on parle de «defectus natalis»). Son père était prêtre à Gouda ou peut-être moine copiste. Sa mère, Margaretha Rogerius, née à Anvers (Rutgers) et fille d'un chirurgien de Mons, était sa femme de ménage. Elle a probablement passé les mois de grossesse à Rotterdam pour cacher sa « honte ». Toutefois, selon d'autres sources, entre autres une note de l'historien Renier Snooy (1478-1537), Érasme serait né à Gouda. Un an avant cette naissance son père et sa mère avaient déjà eu un autre enfant, Pierre.

Après quatre ans à Rotterdam, Érasme est parti pour Gouda. On lit sur une image gravée sur bois, « Goudæ conceptus, Roterodami natus » (conçu à Gouda, né à Rotterdam). C'est en tout cas en Hollande, probablement à Deventer qu'Érasme suit des études dans une école célèbre pour ses élèves distingués, et dirigée à l'époque par Alexander Hegius von Heek[2]. Ce dernier eut une grande influence sur les qualités d'humaniste d'Érasme par ses méthodes de travail et d'éducation.

[modifier] Années de formation

Sa naissance illégitime n'empêcha pas ses parents de s'occuper de lui avec soin jusqu'à leur mort, qui survint relativement tôt, et la même année, en 1483. Ils lui donnèrent la meilleure éducation que pouvait recevoir un jeune homme de cette époque, dans des écoles monastiques ou semi-monastiques. À l'âge de vingt-quatre ans, il fut admis à la prêtrise et prononça ses vœux monastiques, mais il ne semble pas qu'il ait exercé une activité de prêtre, et toute sa vie le monachisme a été la cible principale de ses attaques lorsqu'il s'en est pris aux maux de l'Église.

Il continua ses études au Collège de Montaigu de l'Université de Paris, qui était alors le centre principal des études scolastiques, mais subissait déjà l'influence de la Renaissance italienne. Comme étudiant, Érasme choisit de mener une vie indépendante, sans se sentir lié par une nationalité, des liens académiques, des coteries religieuses ou quoi que ce fût qui put entraver sa liberté de pensée ou sa liberté d'expression littéraire. La langue latine, qui était alors d'un usage universel en Europe, lui permettait de se sentir partout chez lui. Il exerça surtout son activité à Paris, à Louvain, en Angleterre et à Bâle. Son séjour en Angleterre lui permit de nouer des amitiés durables avec les principaux maîtres de la pensée anglaise à cette époque agitée du règne d'Henri VII : John Colet, Thomas More, Thomas Linacre et William Grocyn ; il séjourna au Queens' College de Cambridge, où il est même possible qu’il ait été étudiant.

[modifier] Vie active

Érasme, par Quentin Metsys, 1517
Érasme, par Quentin Metsys, 1517

Reconnu aujourd'hui comme l'un des plus grands humanistes de la Renaissance, Érasme a toute sa vie défendu une conception évangélique de la religion catholique. Il a maintes fois critiqué l'attitude du clergé et du pape, dont les comportements lui semblaient en opposition avec les évangiles.

Auteur de nombreux écrits, notamment de dialogues, dont le fameux Éloge de la folie, Érasme a longuement voyagé en Europe, notamment en Angleterre et en Italie pour s'enrichir et développer sa conception humaniste de la chrétienté. Bien que ses idées et ses critiques à l'encontre du pape fussent proches de celles de Luther, il n'a jamais voulu adopter ni encourager la Réforme, ne souhaitant pas créer de schisme à l'intérieur de l'Église, fidèle par là à son idéal de paix et de concorde.

Alors qu’il prépare le doctorat de théologie de la Sorbonne de 1495 à 1499, il gagne sa vie en travaillant comme précepteur. Il compose pour ses étudiants latinistes des modèles de lettres et travaille à l’élaboration d’une rhétorique épistolaire, d’abord en accord avec celle des humanistes italiens, mais appelée à connaître un développement extraordinaire qui aboutit en définitive à l’élévation de la lettre au rang de prose d’art. Influencé par les débats contemporains entre tenants du formalisme médiéval et partisans du néoclassicisme, et en réaction à la publication de la correspondance d’Ange Politien (1498), Érasme entreprend d’illustrer sa propre conception du genre. Ses manuels d'épistolographie, maintes fois plagiés à partir de 1499-1500, s’inscrivent dans la mouvance évolutive d’une synthèse des traditions classique et médiévale que le De conscribendis epistolis (1522) allait réaliser plus tard. L’attention accordée à l'épistolaire dans son Cicéronien (1528), dialogue satirique sur l’imitation vétilleuse de Cicéron, témoigne également de l’importance que revêt le genre à la Renaissance.

Épistolier infatigable, Érasme écrit des lettres à tout ce que l’Europe compte de princes, de grands ecclésiastiques, d’érudits renommés ou de disciples novices. Il affirme consacrer la moitié de ses journées à sa correspondance. On compte aujourd'hui plus de 600 correspondants dans toute l'Europe. De 1516 à sa mort, il publie plus d’une douzaine de recueils différents où sont associées ses propres lettres et celles de ses correspondants. Au total, c’est près de douze cents lettres qu’il donne à voir au public, pêle-mêle et sans égard pour la chronologie, ambitionnant d’illustrer à travers elles les ressources expressives du genre tout en projetant une image avantageuse de lui-même et de ses prises de position au sein de la République des lettres.

Grand admirateur des Elegantiæ de Lorenzo Valla, il compose à son tour un recueil d'expressions et de proverbes latins puisés chez les auteurs anciens, les Adages. Chaque expression est commentée et cet exercice, qui lui permet d'illustrer les rapports entre la littérature latine et grecque, est prétexte pour l'auteur à proposer ses analyses sur l'homme, la religion ou les sujets d'actualité. La première édition du recueil (1503) est régulièrement révisée par l'auteur (d'autant que des éditions pirates se font rapidement jour) et le recueil final comporte plus de quatre mille articles.

Il est également l'auteur d'un manuel de Savoir-vivre à l'usage des enfants, aussi connu sous le nom de La Civilité puérile (De civilitate morum puerilium, 1530), destiné au prince Henri de Bourgogne. Cet ouvrage, qui a servi de référence pendant plusieurs générations, donne un bon témoignage de l'état des mœurs dans l'Europe du XVe siècle[3].

Érasme mourut dans la nuit du 11 au 12 juillet 1536, à Bâle où il était revenu surveiller la publication de l'Ecclésiaste. Il fut enterré dans la cathédrale devenue protestante, bien qu'il fût resté officiellement catholique ; le 19 janvier 1543, ses livres furent brûlés publiquement à Milan en même temps que ceux de Luther. C'était la fin de la réforme humaniste de l'Église catholique.

[modifier] La traduction du Nouveau Testament

Homme particulièrement instruit et qui, de son vivant, était déjà reconnu dans l'Europe entière comme un des grands penseurs de son temps, Érasme ne se contentait pas de parler et d’écrire le latin, il connaissait aussi le grec et est d’ailleurs à l’origine de notre tradition classique. Sa connaissance du grec le convainquit que certaines parties de la Bible que l’on trouve dans la Vulgate latine n’avaient pas été correctement traduites. Il décida donc de faire imprimer le Nouveau Testament grec, malgré les objections de ses amis comme Van Dorp pour qui c’était miner le bâtiment de l'Église, déjà alors en si mauvais état. Pour réaliser ce Nouveau Testament grec Érasme disposait de manuscrits grecs au nombre de six. Il en fit une nouvelle traduction latine pour faire voir les différences avec la Vulgate. Par la suite les Elzevier, une famille d'imprimeurs de Leyde, utilisèrent le texte grec d’Érasme en écrivant au-dessous du titre Textus receptus. Par cette publication Érasme posait les fondements de la réforme de Luther, ce qui lui fut reproché par l'Église catholique. À ce reproche d’avoir pondu l’œuf de l’hérésie, il répondait que ce n’était pas son intention et que ce n’était pas lui le responsable du morcellement de l’Église.

[modifier] Les grandes dates de sa vie

  • 1469 : Rotterdam, naissance de Desiderius Erasmus, fils illégitime d'un prêtre et d'une fille de médecin.
  • 1492 : Il est ordonné prêtre.
  • 1493 : Secrétaire de l'évêque de Cambrai, il quitte le couvent et le suit dans ses déplacements.
  • 1495-1499 : Séjours à Paris où il apprend le grec et rencontre de nombreux humanistes. Sous l'inspiration du franciscain Jean Vitrier, gardien (supérieur) du couvent de Saint-Omer, il écrit l'Enchirion militis christiani (« Le manuel du soldat chrétien »).
  • 1505-1506 : Deuxième séjour en Angleterre.
  • 1506-1509 : Séjour en Italie. Il devient docteur en théologie à l'université de Bologne.
  • 1509-1514 : Troisième séjour en Angleterre chez Thomas More, professeur de grec et de théologie. Il écrit L’éloge de la folie sur la route entre l'Italie et l'Angleterre.
  • 1517 : Léon X le dispense de porter l'habit monastique.
  • 1519 : Luther sollicite l'appui d’Érasme qui déclare vouloir rester neutre.
  • 1521-1529 : Séjour à Bâle, où il publie la majeure partie de son œuvre : Éditions et commentaires de presque tous les Pères de l'Église.
  • 1522 : Première édition des Colloques et publication du De conscribendis epistolis (manuel d'épistolographie).
  • 1524 : Érasme attaque Luther dans son De libero arbitrio (Essais sur le libre arbitre).
  • 1526 : Luther répond à l'attaque d'Érasme par le De servo arbitrio. La polémique continue.
  • 1528 : Publication du Cicéronien.
  • 1535 : Retour à Bâle. Le pape lui offre le cardinalat qu'il refuse.

[modifier] Œuvre

[modifier] Editions originales

s:Accueil

Voir sur Wikisource : Érasme.

  • Inacta Apostolorum paraphrasis ERASMI Roterodami, nunc primun recens & nata & excusa. 1524.
  • Parabolæ sive similia… Lyon, Sébastien Gryphe, 1528.
  • De morte declamatio… in genere consolatorio. Lyon, Sébastien Gryphe, 1529.
  • Modus orandi Deum. Lyon, Sébastien Gryphe, 1529.
  • De sarcienda ecclesiae concordia : deque sedandis opinionum dissidiis, cum aliis nonnullis lectu dignis. Paris, Christian Wechelus Chrétien Wechel, 1533.
  • De Immensa Dei Misericordia. Virginis et martyris comparatio per eundem. Paris, Christianus Wechelus Chrétien Wechel, 1534.
  • Erasmi Roterodami Liber cum primis pius, De præparatione ad mortem. Paris, Christianus Wechelus Chrétien Wechel, 1534.
  • Exomologesis, per Des. Erasmum Roterodamum recognita diligenter & aucta. Paris, Christianus Wechelus Chrétien Wechel, 1534
  • Adagiorum chiliades quatuor, et sesquicenturia ex postrema autoris recognitione. Ad Hæc Henrici Stephani animadversiones in Erasmicas quorumdum Adagiorum expositiones. Lyon, Sébastien Gryphe, 1541, puis 1559, Johannis Andreae, Francofierti (Francfort). 1670.
  • Opus eruditissimum divi Ireanei episcopi lugdunensis, in quinque libros digestum, in quibus mire retegit & consutat veterum haereseon impias ac portentosas opiniones, ex vetustissimorum codicum collatione quantum licuit Des. ERASMI roterodami opera emenda. Parisiis, Apud Audoënum Parvum, 1563.
  • Apophthegmatum ex optimis utriusque linguae scriptoribus. Lugduni, Apud Bartholom. Vincentium, 1573.
  • Epitome adagiorum D. Erasmi Roterodami, in locos digesta communes, singulari fide recognita, & multis aucta locis, in quibus antea manca videbatur. Huic adiecta proximè, Pars altera auctorum sane multorum, qui proverbia post Erasmum ediderunt. Parisiis, apud Aegidium Beys, 1583.
  • Enchiridion Militis Christiani. Ejusdemque oratio de virtute amplectenda. Ludguni Batavirum, Apud. Andr. Clouquium, 1624
  • Querela Pacis iundique gentium ejectæ prostigatæque. Lugduni Batavorum, Ioannis Maire, 1641.
  • Consultatio de Bello Turcis inferendo. Opus cum cura recens editum. Lugduni Batavorum, Ioannis Maiore, 1643.
  • Desiderii Erasmi Roterodami Colloquia familiaria. In usum studiosæ iuventutis cum notis accuratioribus M. Nicolai MERCIER. Parisiis, apud Claudium Thiboust, 1656.
  • L’Éloge de la Folie, Compose en forme de Declamation, Avec quelques Notes de Listrius, & les belles figures de Holbenius : le tout sur l Original de l Academie de Bâle. Piece qui, representant au naturel l Homme tout defigure par la Sotise, lui aprend [sic] agreablement a rentrer dans le bon Sens & dans la Raison: Traduite nouvellement en Francois Par. Mr. Gueudeville. Derniere Edition, revue, corrigee & augmentee de nouveau, avec une table des matieres fort ample & tres-exacte. 1731.

[modifier] Editions et traductions modernes en français

  • Erasme, Enchiridion militis christiani ; trad. André-Jean Festugière. Paris : J. Vrin, 1971. (Bibliothèque des textes philosophiques). (ISBN 2-7116-0235-4). <traduction seule>
  • Erasme, Colloques, traduction et présentation d'Etienne Wolff, deux volumes, Imprimerie Nationale, Paris 1992 (publié avec le concours du CNRS).
  • Erasme, Les adages pythagoriciens d'Erasme, traduits pour la première fois du latin par Alain van Dievoet, dans Anderlechtensia, Bruxelles, 1992.
  • Erasme, Exomologèse ou manière de se confesser, traduit pour la première fois du latin par Alain van Dievoet, dans Le Folklore Brabançon, numéro spécial Erasme, Bruxelles, 1992.
  • Erasme, Réponse de Dés. Erasme de Rotterdam contre le libelle d'un homme fiévreux, traduit pour la première fois du latin par Alain Alain van Dievoet en 1990 d'après l'édition d'avril 1529, dans, Anderlechtensia, n° 69, p. 6 à 16 et n° 70, p. 23 à 33, septembre et décembre, 1993.
  • Erasme, Apologie d'Érasme de Rotterdam contre Edouard Lee, traduite pour la première fois du latin par Alain van Dievoet, Bruxelles, La lettre volée, 1997
  • Erasme, Consultation des plus utiles sur la guerre à mener contre les Turcs, traduit pour la première fois du latin par Alain van Dievoet, Bruxelles, Éditions du Hazard, 2006.
  • Erasme, L'éponge d'Erasme contre les éclaboussures de Hutten, traduit pour la première fois du latin par Alain van Dievoet, dans Anderlechtensia, Bruxelles, à partir du numéro 71 de mars 1994. (réponse au livre de Ulrich von Hutten, L'expostulation, ou plainte de Ulrich de Hutten contre Erasme de Rotterdam, prêtre et théologien, traduite pour la première fois en français par Alain van Dievoet et publiée à partir du numéro 99 de mars 2001 de la revue belge Anderlechtensia).
  • Erasme, Louange de la Sottise, traduit nouvellement d'après l'édition de 1511 de Strasbourg et annoté par Alain van Dievoet, Bruxelles, Éditions du Hazard, 2008.
  • Erasme, Guerre et paix dans la pensée d'Érasme, textes choisis et présentés par Jean-Claude Margolin, traductions variorum, Paris, Aubier-Montaigne, 1973.
  • Erasme, les Colloques, traduits par Jarl-Priel, 4 vol., Paris, A l'enseigne du Pot cassé, 1934-1936.
  • Erasme, L'éloge de la Folie, suivi de la Lettre à Dorpius, traduction de Pierre de Nolhac et annotations de Maurice Rat, Paris, Garnier, 1936.
  • Erasme, La philosophie chrétienne, traductions de Pierre Mesnard, Paris, Vrin, 1970.
  • Erasme, De ratione studii, traduction de Jean-Claude Margolin, dans, Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 3, 1976.
  • Erasme, La correspondance d'Erasme et de Guillaume Budé, traduit par M-M. de la Garanderie, Paris, Vrin, 1967.
  • Erasme, Correspondance, sous la direction d'Aloïs Gerlo, 12 tomes, Paris.
  • Erasme, Oeuvres choisies, le Livre de Poche, traductions par Jacques Chomarat, Paris, 1991.

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

  • Blum, Godin, Margolin et Ménager, Érasme, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins, 2000 (ISBN 2-221-05916-6)
  • J. Chomarat, Œuvres choisies d'Érasme, éd. Hachette, coll. Le livre de poche classique, 1991
  • Léon Halkin, Érasme parmi nous, éd. Fayard, 1987
  • Jean-Claude Margolin, Érasme précepteur de l'Europe, Paris, Julliard.
  • Stefan Zweig, Érasme, Grandeur et décadence d’une idée, éd. Lgf, 2008 (rééd.)

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Cf. Margolin in Dictionnaire Erasme, art. Famille, dans Blum et al. coll. Bouquins.
  2. Selon A. Godin (Dictionnaire in Érasme (2000), art. Devotio moderna), Érasme y aurait été au contact de l'enseignement des Frères de la vie commune par l'intermédiaire d'un professeur issu de cette communauté, Jean Synthen.
  3. Voir Norbert Elias, La civilisation des mœurs, qui analyse longuement cet ouvrage.