Élancourt
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Élancourt | |
L'hôtel de ville | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Rambouillet |
Canton | Maurepas |
Code Insee | 78208 |
Code postal | 78990 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Michel Fourgous 1996-2014 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines |
Coordonnées géographiques |
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Altitudes | moyenne : 133 m minimale : 100 m maximale : 175 m |
Superficie | 979 ha = 9,79 km² |
Population sans doubles comptes |
27 643 hab. (2005) |
Densité | 2 824 hab./km² |
Élancourt est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Élancourtois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Versailles, Élancourt fait partie de la Communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines qui regroupe sept communes. Les six autres sont Guyancourt, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Trappes-en-Yvelines, Voisins-le-Bretonneux.
Le village ancien, situé au début d'une dépression qui continue en vallée entre les hauts de Sainte-Apolline à Plaisir au nord et les hauts d'Élancourt puis Maurepas au sud vers le hameau de Jouars à Jouars-Pontchartrain. Aujourd'hui la majeure partie de la population se trouve sur le plateau d'Élancourt-Maurepas, entre cette vallée et la route nationale 10 qui traverse la commune dans sa partie sud. Sur le plateau nord, le quartier de la Clef de Saint-Pierre jouxte avec Plaisir et Trappes.
Un seul hameau ancien est à l'écart de la commune, le hameau de Launay sur la route départementale 23 qui mène du vieux village à Jouars.
La commune détient le point culminant de l'Île-de-France avec 230 m d'altitude, la colline de la Revanche, aujourd'hui colline d'Élancourt, totalement artificielle puisque édifiée à partir des déblais de la ville nouvelle.
Elle a pour communes limitrophes Plaisir au nord, Trappes à l'est, Le Mesnil-Saint-Denis à l'extrême sud-est, La Verrière au sud, Maurepas au sud-ouest et Jouars-Pontchartrain à l'ouest-nord-ouest.
[modifier] Histoire
La première trace historique d'Élancourt remonte au XIe siècle sous la forme d'une commune appelée « Aglini Curtis ». Le nom évoluera ensuite en Herencurtem (1144), Elencuria (1250), Ellencourt (1472), jusque Élancourt en 1757.
Au début du XXe siècle, Élancourt compte 598 habitants répartis sur 734 hectares. Une population constituée en majorité d'agriculteurs.
C'est à Élancourt, le 1er octobre 1968, qu'a été retrouvé dans une décharge le corps de Stéfan Markovic, ancien garde du corps de l'acteur Alain Delon, dont l'enquête montra qu'il avait été assassiné d'une balle dans la tête. C'est le début de l'affaire Markovic qui est devenue une affaire d'État et malgré des années d'enquête n'a jamais pu être élucidée[1].
Tout change le jour où, pour rééquilibrer la région parisienne, le concept de ville nouvelle apparaît. En 1971, avec les communes voisines, Élancourt entre dans la Ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines.
En 1983, le quartier de la Clef de Saint-Pierre, anciennement quartier de Plaisir est rattaché à Élancourt.
[modifier] Démographie
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(élaboration graphique par Wikipédia)
[modifier] Administration
[modifier] La circonscription
Le député de la 11e circonscription des Yvelines pour 2007 - 2012[4] est Jean-Michel Fourgous[5].
Cette circonscription regroupe les communes de Bois d'Arcy, Élancourt, Fontenay-le-Fleury, La Verrière, Saint-Cyr-l'École et Trappes-en-Yvelines.
[modifier] L'Opération d'intérêt national de : Massy, Palaiseau, Saclay, Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines
L'Opération d'intérêt national (OIN) de : Massy, Palaiseau, Saclay, Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines, est une opération dont le territoire s'étend sur 49 communes dont Élancourt. L'objectif est de mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies[6].
[modifier] Le département
Le département des Yvelines a été créé seulement en 1968 en application de la loi du 10 juillet 1964. Il est issu pour partie de la Seine-et-Oise[7]. Jehan Despert peut être considéré comme le « père » des Yvelines, car c’est lui qui suggéra à Gaston Palewski, alors président du Conseil général de Seine-et-Oise, le nom de ce département lors de sa création, en référence à l’antique forêt d’Yvelines, dont la forêt de Rambouillet est la relique et d’où rayonnent la plupart des cours d’eau qui irriguent ce territoire.
Le canton de Maurepas regroupe les communes de Coignières, Élancourt, Maurepas et La Verrière. Lors du premier tour des élections cantonales du 9 mars 2008, 7 candidats étaient présents, les résultats pour Élancourt sont les suivants [8]:
- Gérald Favier (DVD) : 35,76 %
- Ismaila Wane (SOC) : 22,49 %
- Henri Pailleux (UMP) : 15,71 %
- Bernard Choquier (VEC) : 10,16 %
- Michel Haye (DVD) : 5,96 %
- Alain Hajjaj (COM) : 5,41 %
- Guillaume Chometon (FN) : 4,51 %
Sur l'ensemble du canton les résultats sont [9]:
- Gérald Favier (DVD) : 26,94 %
- Ismaila Wane (SOC) : 21,10 %
- Henri Pailleux (UMP) : 20,82 %
- Michel Haye (DVD) : 10,00 %
- Bernard Choquier (VEC) : 8,75 %
- Alain Hajjaj (COM) : 7,88 %
- Guillaume Chometon (FN) : 4,49 %
Lors du deuxième tour du 16 mars 2008 Ismaila Wane (PS) est élu avec 40,27 % des voix[10].
Le président du conseil général des Yvelines est Pierre Bédier (UMP).
[modifier] Communauté d'agglomération
En 1972, création de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines en application de l’art. 3 de la loi n° 70-610 du 10 juillet 1970 tendant à faciliter la création d’agglomérations nouvelles[11]. Le 17 septembre 2003 le comité syndical de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines vote sa transformation en communauté d'agglomération, qui prend effet le 1er janvier 2004.
Élancourt constitue avec six autres communes (Montigny-le-Bretonneux, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Trappes, Guyancourt et Voisins-le-Bretonneux) l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, ville d'art et d'histoire[12]. Le comité syndical de la communauté d'agglomération se compose de représentants élus par les conseils municipaux des sept communes.
La communauté d'agglomération gère le développement économique, le schéma directeur des transports, le programme local de l'habitat, la politique de la ville et des équipement d'intérêt communautaire comme le théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ou le réseau des médiathèques. Elle gère aussi les grosses infrastructures : voirie, réseaux et espaces verts.
La ville assure la gestion des équipements et l'organisation des services mis en place pour répondre aux besoins des habitants, de l'enseignement à la voirie, en passant par la petite enfance, le sport, la culture, la protection sociale, etc.
Le président de la communauté d'agglomération est Robert Cadalbert (PS), par ailleurs conseiller municipal de Guyancourt[13]. Gérald Favier, premier maire adjoint d'Élancourt est le 6e vice-président de la communauté d'agglomération chargé du suivi des dossiers de la commune d'Élancourt et président de la commission Sécurité des Infrastructures et des bâtiments communautaires.
[modifier] La commune
Lors du premier tour des élections municipales du 9 mars 2008, la liste conduite par Jean-Michel Fourgous (UMP) est arrivée en tête avec 57,42 % des suffrages exprimés[14] et remporte la majorité des sièges au conseil municipal (28 sur 35). Celle conduite par Michel Besseau (PS) obtient 34,72 % (6 sièges) et celle conduite par Claire Roussel (sans étiquette) obtient 7,87 % (1 siège). Le conseil municipal est donc constitué dès le premier tour et Jean-Michel Fourgous est reconduit comme maire d'Élancourt.[15],[16].
Mandat | Identité | |
1996-2014 | Jean-Michel Fourgous | UMP |
1977-1995 | Alain Danet | PS |
1971-1977 | Georges Leroux | |
1969-1971 | François Neveu | UDR |
1953-1969 | Alfred Sénéchal | |
1943-1953 | André Goujon | |
1940-1943 | Gaston Lamontagne | |
1929-1940 | François Brumaud | |
1920-1929 | François Sénéchal | |
1914-1920 | Charles Baptiste Lamontagne | |
1881-1914 | Jean Joseph (Barthélémy) Simon | |
1876-1881 | Jean Baptiste Lamontagne | |
1871-1876 | François Sénéchal | |
1871-1871 | Jean Baptiste Lamontagne | |
1869-1871 | Jérôme Philippe Boulland, cité maire par intérim dans les actes |
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1855-1869 | Augustin Julien Lahaye | |
1851-1855 | Louis André Daumet | |
1842-1850 | Jean Louis Legrand | |
1834-1842 | Charles Louis Moteau | |
1826-1834 | Jean Baptiste Mahieu | |
1816-1826 | Gilles Cauchuis | |
1800-1816 | Jean Baptiste Mahieu | |
1800-1800 | Pierre Angibout | |
1795-1800 | Pas de maire (municipalité au chef lieu de canton) |
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1795-1795 | François Lahaye | |
1790-1795 | Jean Baptiste Dauvilliers |
[modifier] Économie
L'activité économique de la ville est répartie principalement sur deux zones industrielles, trois zones d'activités et un quartier [17].
La zone industrielle de le Clef de Saint-Pierre concentre plus de 5 400 emplois répartis en 30 sièges sociaux et sites de production. L'aéronautique et la haute technologie sont les secteurs dominants. On peut citer des entreprises importantes telles que EADS, Matra, Fenwick ou Polaroid [18].
La zone industrielle de Trappes-Élancourt, centrée davantage sur les services regroupe 17 entreprises et environ 580 emplois dans sa partie siuée à Élancourt.
La zone d'activité des Côtes, au pied de le colline d'Élancourt, est constituée de 20 sociétés employant 245 personnes.
La zone d'activité de la Petite Villedieu comporte 16 PME pour 235 emplois.
La zone d'activités des IV Arbres avec 23 artisans, PME-PMI et commerçants regroupe 219 emplois.
Le quartier de 7 Mares (immeubles : « Le Triton », « Saint-Quentin 2000 », « Le Capitole ») concentre 47 entreprises et 366 emplois.
[modifier] Urbanisme
Parmi les hameaux éclos au XVIe siècle, seul le Launay est resté à l'écart. Les trois autres, la Grande et la Petite Villedieu et les Coudrays, sont aujourd'hui devenus des quartiers.
La ville s'est vue remettre, en 2001, le 2e prix ex aequo des Villes Fleuries des Yvelines. Elle participe au concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2007[19].
[modifier] Le village
Niché dans la vallée, avec ses maisons en pierres meulières et l'église Saint-Médard, le village témoigne d'une autre époque. Constructions anciennes et contemporaines s'harmonisent dans un paysage de verdure.
[modifier] Le plateau
Depuis 1970, le plateau, situé sur la partie sud d'Élancourt, s'est couvert d'une urbanisation dense. Constitué en majorité de résidences et groupes d'immeubles, le plateau accueille les principaux services, concentrés aux Sept-Mares.
[modifier] La Clef de Saint-Pierre [20]
Autrefois sur la commune de Plaisir, ces terrains ont été rattachés à Élancourt en 1983 suite à la sortie de Plaisir de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Tout d'abord uniquement zone d'activités en bordure de la route nationale 12 et contiguë à la zone d'activités de Pissaloup partagée avec Trappes, ce lieu-dit s'est rapidement métamorphosé en quartier pour accueillir de nombreux résidents et leur offrir de nombreux services de proximité, malgré une importante diminution de l'emploi sur ce quartier.
C'est à proximité que se trouve, insérée entre la zone d'activités des Bruyères à Trappes et la route départementale 912, la colline d'Élancourt, anciennement de la Revanche, utilisée par des aficionados de parapente, de cerf-volant et de VTT et qui devrait accueillir, à l'horizon 2007, un bike-park. L’endroit avait été retenu comme site olympique, pour les épreuves de VTT des Jeux Olympiques de 2012.
[modifier] Culture
[modifier] Lieux et monuments
Malgré une transformation rapide, la ville parvient à conserver des traces de son passé. Parmi les plus beaux vestiges, on compte :
- l'église romane Saint-Médard datant du XIIe siècle ;
- la Commanderie des Templiers de la Villedieu, fondée en 1180 et récemment rénovée.
La ville recèle également quelques sites intéressants :
- la ferme du Mousseau, centre culturel, au rond-point de Laubach, près de France miniature ;
- le lavoir de l'Hermanderie au vieux village ;
- le bassin de la Muette au vieux village
- le parc des Coudrays ;
- le jardin des cinq sens au vieux village.
Le parc d'attraction France miniature reproduit, sur cinq hectares, sous forme de maquettes, différentes régions et monuments de France.
[modifier] Personnalités liées à la commune
- Guy Malandain a été maire-adjoint d'Élancourt entre 1983 et 1995.
[modifier] Villes jumelées
- Laubach (Allemagne), voir Laubach sur la WP germanophone
- Cassina de' Pecchi (Italie)
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Communes des Yvelines
- Circonscription électorale (Députation) :
Elancourt appartient à la Onzième circonscription des Yvelines qui regroupe les communes de : Bois d'Arcy, Fontenay-le-Fleury, La Verrière, Saint-Cyr-l'École et Trappes.
[modifier] Liens externes
- Élancourt, site officiel
- Vue aérienne de la commune d'Élancourt sur le site de l'IAURIF
- Élancourt sur le site de l'Institut géographique national
- Élancourt sur le site de l'INSEE
- Élancourt sur Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui :
- Plan d'intendance de la paroisse d'Elancourt sur le site des archives des Yvelines
[modifier] Notes et références
- ↑ Nathaie Michau, Les grandes affaires criminelles des Yvelines, éditions De Borée, 2007, (ISBN 978-284494-597-6), p. 277.
- ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
- ↑ INSEE: Population depuis le recensement de 1962
- ↑ XIIIe législature (2007-2012) de la Ve République
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur
- ↑ oin-h238.fr, Opération d'intérêt national
- ↑ Loi n°64-707 du 10 juillet 1964, portant réorganisation de la région parisienne, Légifrance
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur, résultats sur Élancourt du 1er tour des élections cantonales du 9 mars 2008
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur, résultats du 1er tour des élections cantonales du 9 mars 2008 (canton complet)
- ↑ Résultats sur le site du ministère de l'Intérieur
- ↑ Décret du 11 août 1972 portant création de l’agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines [pdf]
- ↑ Source : Villes et Pays d'Art et d'Histoire
- ↑ Les élus de la communauté d'agglomération
- ↑ Taux d'abstention : 43,41 % des inscrits
- ↑ elections.france3.fr, Résultat pour Élancourt sur le site de France 3
- ↑ Site du ministère de l'Intérieur, Conseil complet
- ↑ Guide municipal d'Élancourt 2007-2008, « Un vivier d'entreprises », p. 39.
- ↑ kompass.com, Élancourt
- ↑ Palmarès du Concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines
- ↑ Appellation retenue par la ville d'Élancourt sur ses documents, dont le plan de la ville.
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