Économie du Niger

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Le Niger est un pays d'Afrique subsaharienne dont l’économie repose avant tout sur l'agriculture, qui représente 40 % du PIB et mobilise 91 % de la population.

Le pays comprend une zone agro-pastorale au sud, suffisamment humide pour permettre une culture de céréales (principalement du mil), et une zone uniquement pastorale au nord. Le recours à l'irrigation est très limité (moins de 2 % des surfaces cultivées), ce qui rend très aléatoire la production agricole.

Ainsi, juillet 2005, l'ONU a annoncé une famine dans ce pays : la sécheresse et les invasions de criquets pèlerins en 2004 ont provoqué une diminution de 11 % de la production céréalière annuelle et un déficit fourrager à hauteur de 35 % des besoins[1]. Selon la FAO, plus de 10 000 foyers auraient de ce fait perdu leurs troupeaux. 2,5 millions de personnes, dont 800 000 enfants, sont affectés par la pénurie alimentaire[2].

Par ailleurs, le Niger comprend les plus importantes réserves d'uranium du monde, dans la région d'Arlit, qui représentent 72 % des recettes liées à l'exportation.

Outre un producteur d'uranium, le Niger est devenu un pays pétrolier qui a connu, de ce fait, en mars 2005, de fortes manifestations populaires. En effet, le pétrole y est apparu moins comme un miracle que comme un facteur de déstructuration d'une société en quête d'identité, du fait de la captation d'une rente par un groupe limité.

Le Niger est membre de l'Union économique et monétaire ouest-africaine.

[modifier] Source


[modifier] Notes

  1. Florent Cornu, « Le point sur la crise alimentaire au Niger », Habbanae 78 (2005), magazine de l'association Vétérinaires sans frontières.
  2. Communiqué de presse du 2 août 2005 lire en ligne.