Économie de la Malaisie

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Malaisie
Données générales
Monnaie 1 Ringgit = 100 sens
Année fiscale année calendaire
Organisations économiques ASEAN, OMC et CEAP
Statistiques [1]
Classement IDH 0,796 (61) 2003 (2004)
PIB (milliards) $ 290 (2004)
Classement PIB à parité de pouvoir d'achat par volume : 33e (2005)
per capita : $11,160 (2006)
PIB par habitant $ 4 194 (2002)
Croissance 7,4 % (2004)
Inflation 3,5 % (2005)
Chômage 3,8% (2005)
PIB par secteur agriculture : 7,3%
industrie : 33.5%
services : 59,1% (2004)
Population active (millions) 3,41 (2005)
Population active par secteur agriculture : 16%
industrie : 27%
services : 15% (2005)
Pop. sous le seuil de pauvreté 8% (2004)
Industries principales Industrie pétrolière, énergie
Partenaires commerciaux
Exportations (milliards) $ 140 milliards (2004)
Principaux partenaires États-Unis 19,6 %,Singapour 15,7 %, Japon 10,7 %, Chine 6,5 % et Hong Kong 6,5 % (2003)
Importations (milliards) $ 110 milliards (2004)
Principaux partenaires Japon 17,3 %, ÉU 15,5 %, Singapour 11,9 %, Chine 8,8 % et Corée du Sud 5,5 %
Finances publiques
Dette 45,5% du PIB
Dette externe (millions) $ 17 050
Aide (millions) $ ()
n/d= non déterminé(e)

L'économie de la Malaisie est une économie ouverte relativement petite, la 33e au monde en termes de PPA avec un PIB de 290 milliards $ US, en 2005. Elle est composée à 59,1 % du secteur des services, à 33,5 % d'industrie et à 7,3 % d'agriculture (2004).

Les principaux investisseurs étrangers dans le pays sont les États-Unis, le Japon et les Pays-Bas.

Sommaire

[modifier] Histoire

Au début du XXe siècle, du temps de la colonisation britannique, les denrées exportées de ce pays étaient principalement : l’étain et le caoutchouc. Lorsque éclate en Europe la Seconde guerre mondiale, la Malaisie produit près de 40% du caoutchouc et 60% de l’étain mondiaux : à la fin des années 1940, la Malaisie est, par ses ventes de caoutchouc et d’étain, la première source de revenus du Commonwealth. En 1986 le pays va opter pour le libéralisme économique; cela se traduira par de nombreuses privatisations, des mesures favorables aux investisseurs étrangers et aux industries légères destinées à l’exportation, en partie des industries délocalisées de Singapour (textiles, électronique, etc.). Ainsi, de 1985 à 1996, la Malaisie affiche un taux de croissance annuelle supérieur à 8 % en moyenne. Les exportations augmentent considérablement, les infrastructures connaissent un développement rapide, et le niveau de vie se rapproche de celui des pays développés. En juillet 1997, la Malaisie a subi de plein fouet la crise monétaire. Pour se reconstruire, la Malaisie a refusé le programme proposé par le FMI. C’est donc sans aide extérieure que l’économie malaisienne a réussi à retrouver le chemin de la croissance : après une croissance de 5,4 % en 1999, le PIB a progressé de plus de 8 % en 2000 .

[modifier] Agriculture et pêche

La Malaisie produit la moitié de l'huile de palme mondiale et se situe respectivement au 3e et 5e rangs pour la production de caoutchouc (1 300 000 tonnes) et de cacao (195 000 tonnes en 1995).

[modifier] Secteur tertiaire

La monnaie de la Malaisie est le ringgit qui a remplacé le dollar malaisien et divisé en 100 sen. La banque centrale du pays est la banque Negara Malaisie fondée en 1959. Au début des années quatre-vingt-dix, la Malaisie était devenue la principale destination touristique d'Asie du Sud-Est.

[modifier] Commerce extérieur

Les principaux produits d’exportation de la Malaisie sont l’électronique et les composants électriques (58 %), les autres produits manufacturés (11 %), l’huile de palme (4 %), ainsi que le pétrole et le gaz (6,6 %). Les principaux clients de la Malaisie sont les États-Unis (20 % de ses exportations), Singapour (18 %), l’Union européenne (14 %) et le Japon (13%).
Les principaux produits d’importation de la Malaisie sont les biens intermédiaires (73 %), dont 36% pour les composants électroniques destinés à être réexportés, les biens d’équipement (15 %) et les biens de consommation (5,5 %).


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