Économie de la Lituanie

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Sommaire

[modifier] Résumé

La Lituanie, l'État balte qui entretenait les relations commerciales les plus importantes avec la Russie, a dû faire % de chômage - le niveau le plus haut depuis 1991 - et un déficit budgétaire estimé entre 8 et 9% du PIB pour l'année [[ L'inflation moyenne annuelle sur 2003 a été négative, de -1,2 %. Elle n'avait été que de +0,3 % en 2002.

[modifier] L'héritage soviétique

[modifier] L'agriculture

L'ère soviétique conduisit la Lituanie à une intense industrialisation, et à son intégration économique au sein de l'Union soviétique, bien que le niveau technologique, et les préoccupations de l'État pour l'environnement, la santé, la protection des travailleurs y fussent loin à la traîne de leurs équivalents occidentaux. L'urbanisation a crû de 39 % en 1959 à 68 % en 1989. Depuis 1949-52, les soviets supprimèrent la propriété privée en agriculture, créant des fermes collectives et d'État. La production chuta et ne revint à son niveau d'avant-guerre qu'au début des années 80. La production agricole doubla, par la mécanisation et une fertilisation intensive, ce qui suscita de nouveaux problèmes écologiques. Ceci changea après l'indépendance, mais la production fermière chuta en raison des difficultés de restructuration du secteur agricole.

[modifier] Les transports

L'infrastructure de transports héritée de la période soviétique est convenable et a pu être en général bien entretenue depuis l'indépendance. La Lituanie a un seul port de mer hors glaces, avec des services de ferries vers des ports allemands. suédois et danois. Il y a quelques aéroports commerciaux avec des lignes régulières, à Vilnius, Kaunas et Klaipedia. Le réseau routier est bon. Les postes douaniers à la frontière polonaise ont été substantiellement améliorés grâce à des fonds de l'Union européenne, mais de longues attentes sont encore fréquentes.

[modifier] Les télécommunications

Les télécommunications ont été considérablement améliorées depuis l'indépendance grâce à des investissements massifs. La compagnie des Télécom doit garder son monopole jusqu'à fin 2002, mais il y a tout un ensemble de compagnies de téléphones portables pour rivaliser.

[modifier] La récupération

L'économie de la Lituanie indépendante redémarra lentement, avec le processus de privatisation et le développement de nouvelles compagnies faisant passer peu à peu le pays d'une économie planifiée à une économie libérale. En 1998, l'économie avait survécu des premières années d'incertitudes, et de quelques chocs, dont une crise bancaire, et paraissait orientée vers une croissance solide. Mais l'effondrement du rouble russe en août 1998 renvoya l'économie dans une phase de croissance négative, et força la réorientation du commerce de la Russie vers l'Ouest. Depuis cette crise, le marché à l'exportation a basculé de l'Est â l'Ouest. En 1997, les exportations vers les états ex-russes formaient 45 % du total. Aujourd'hui, ils ne représentent plus que 19 % du total, tandis que ceux à destination de l'Union européenne et des pays candidats sont de 71 %. Le gouvernement de 1999, sous la direction du Premier ministre Kubilius arriva à contrôler l'énorme déficit budgétaire en plein milieu de la crise, et tous les gouvernements suivants poursuivirent cette discipline fiscale.

[modifier] Produit intérieur brut (PIB)

L'année 2001 fut bonne pour l'économie lituanienne. La croissance de 5,9 % du PIB excéda les attentes les plus optimistes, malgré le ralentissement des marchés voisins après les attentats du 11 septembre aux USA. La croissance en Lituanie était essentiellement tirée par la consommation interne et les exportations, notamment dans les secteurs du bâtiment, de la banque et des industries légères. L'inflation était modérée, la croissance de la balance extérieure des paiements se stabilisait, et les finances de l'État s'amélioraient notablement, avec un déficit fiscal de 1,5 & du PIB. Les exportations ont continué à être le moteur de la croissance économique. En 2001, elles ont dépassé le niveau d'avant la crise (4,6 milliards de $ pour 3,7 en 1998). La contribution du marché intérieur a aussi augmenté, surtout le bâtiment.

En 2003, le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 9,7 %, comparé à celui de 2002, et s'élève à 16,27 milliards d'euros. En 2003 le Produit intérieur brut par habitant atteint 4 711 euros.

La progression aussi rapide du PIB est due à la croissance en volume de la majorité des activités commerciales et industrielles, à l'exception de la pêche et de l'agriculture. Les croissances les plus remarquables sont le bâtiment (+ 18 % par rapport à 2002), l'industrie légère (+ 13%), le commerce de gros et de détail, la fourniture d'eau et de gaz.

[modifier] Inflation

Durant l'année 2003, les prix ont en moyenne baissé avec un taux d'inflation de -1,2% (pour mémoire, l'inflation en 2002 était de +0,3%). La déflation provient du renchérissement de la monnaie nationale vis-à-vis du dollar et de la forte concurrence sur le marché de détail.

Les prix des biens et services de communication ont baissé, ainsi que l'immobilier, les produits alimentaires et les boissons non alcoolisées. Les boissons alcoolisées, le tabac, et les produits de santé ont vu leurs prix augmenter.

Le salaire minimum n'a néanmoins pas changé depuis juin 1998, et s'élève à 107,50 $ par mois. La paie moyenne n'a guère changé depuis la récession de 1999 et se monte à 479 $ par mois.

[modifier] Chômage

En juin 2004, 183 400 Lituaniens étaient au chômage, soit un taux de chômage un peu inférieur à 11,3%. En 2003, le taux de chômage atteignait 12,7%.
Depuis l'année 2002, le nombre de chômeurs a diminué de plus de 9% (ce qui correspond à un peu plus de 20 000 personnes).

[modifier] Privatisation

La privatisation des sociétés du secteur financier lituanien a été achevée en 2002.

La privatisation des entreprises nationales et municipales et des immeubles de l'État lituanien a généré 263,7 millions d'euros en 2003. Au total, 787 transactions de privatisation ont été conclues l'an dernier. L'opération de privatisation la plus importante, signée en 2003, concernait le “Vakarų skirstomieji tinklai” (réseau électrique de l'ouest) : 77% de l'ensemble des actions, vendues pour 156 millions d'euros.

De janvier à avril 2004, les revenus des privatisations se sont élevés à 75 millions d'euros. L'opération la plus importante a été la vente de 34 % de la société du gaz Lietuvos Dujos à la société gazière russe Gazprom (Газпром), pour presque 29 millions d'euros.

Lors de la dernière phase du processus de privatisation, des société de transport et d'énergie seront vendues, ainsi que des usines de spriritueux. La privatisation de monopoles d'État tels que ceux de l'énergie ou des voies ferrées qui sont actuellement en réorganisation, de même que celles des lignes aériennes, en cours, est reportée.

[modifier] Investissements directs à l'étranger

Le cumul de tous ces investissements était le 1er juillet 2004 de 4,25 milliards ce qui signifie qu'il a augmenté de 4,9% depuis le 1er juillet 2003. Cet investissemnt par habitant est de 1 234 €.

Les principaux investisseurs sont le Danemark, la Suède, l'Allemagne, l'Estonie, les États-Unis et la Finlande. Plus de 60% des investissements directs à l'étranger au profit de la Lituanie vient des pays de l'Europe des 15. En 2003, en comparaison avec 2002, l'IDE venant de l'Europe des 15 a augmenté de 10% soit 2,5 milliards €.

[modifier] Commerce extérieur

C'est le 2 février 2002 que le gouvernement réaligna la devise nationale, le Litas du $ US sur l'euro, à la parité de 3,4528 Litas pour 1 €. Ce réalignement, qui se fit sans heurt, reflétait un changement dans l'orientation du commerce, et devait préparer la Lituanie à l'adhésion à l'Union européenne. Avec l'appréciation de la devise locale par rapport au dollar, les coûts de production des entreprises ont diminué, et leur compétitivité a augmenté.

D'après les données du département des statistiques, le commerce international représenta en 2003 15,8 milliards € : les exportations représentaient 6,41 milliards € tandis que les importations représentaient 8,77 milliards €. Par rapport à 2002, les exportations lituaniennes ont augmenté de 9,1% et les importations de 6%. La balance commerciale est négative et est égale à 2,36 milliards d'euros.

La plupart des exportations lituaniennes était destinée aux pays européens (42 % des exportations totales) et vers les pays désirant intégrer l'Union européenne (19,3 %). La plus grosse partie des importations vient aussi de l'Union européenne - 44,5% des importations totales (les importations lithuanienes de la CEI représentant 25.3 %).

Les partenaires principaux d'exportation sont : la Suisse (11,7% des exportations totales), la Russie (10,1%), l'Allemagne (9,9%) et la Lettonie 9,7%). Les partenaires principaux pour l'importation sont : la Russie (22,1% des importations totales), l'Allemagne (16,1%), la Pologne (5,2%) et l'Italie (4,3%).

Durant le premier semestre 2004, le commerce total avec l'étranger a atteint les 7,88 milliards d'euros : Les exportations correspondaient à 3,3 milliards d'euros, tandis que les importations représentaient 4,55 milliards d'euros. Par comparaison avec la même période en 2003, les exportations ont augmenté de 15,5% tandis que les importations ont augmenté de 15,2%.

[modifier] Balance des comptes

Selon la Banque de Lituanie, en 2003 le déficit de la balance des comptes en est à 1,06 milliard € ou 6,6% du PIB.

En 2003 le déficit, comparé à 2002, a augmenté de 0,29 milliard €.

En première moitié de 2004, le déficit s'est élevé à 0,82 milliard € ou 10% du PIB prévu pour ce semestre.

[modifier] Dette de l'État

D'après le ministère des finances, la dette totale publique atteint les 3,8 milliards € au début de l'année 2004. La dette envers les pays étrangers est 2,18 milliards d'euros soit 57 % de la dette totale de l'État. La dette envers les pays étrangers correspond à 13,5 % du PIB.

La dette totale publique à la fin du mois de juin 2004 est de 3,64 milliards €, dont 64,8 % de dette envers les pays étrangers.

[modifier] Budget national

Selon les données du Ministère de Finances, en 2003 le déficit fiscal du budget de gouvernement général était égal à 269 millions EUR et a formé 1,7% de PDB.

Les facteurs principaux qui ont contribué significativement à l'implémentation réussie de plan de revenu de budget, ont été l’amélioration de la collecte et perception des impôts sur les revenus et la croissance de l'économie.

Les revenus totaux du budget national en 2003 étaient de 3,25 milliards €.

En juin 2004 le déficit fiscal général du gouvernement est monté de 50,2 millions € (0,3% de PDB prédit).

[modifier] Secteur bancaire

En septembre 2004, il y avait 10 banques fonctionnant sous permis de la Banque de Lituanie, 2 branches de banques étrangères (la Branche de Vilnius de VEREINS-UND WESTBANK AG, Nordea Bank Finland Plc) et 3 bureaux représentatifs de banques étrangères.

Pendant 2003 la part du marché de 3 plus grandes banques “Vilniaus bankas”, “Hansabankas”, “NORD/LB Lietuva”) a diminué de 74% à 71%.

En septembre 2004, 62 caisses de crédit-union ont possédé des permis pour leurs activités.

Selon les états financiers vérifiés pour juillet 2004 présentés par les banques publiques domestiques et les branches de banques étrangères, l'épargen totale a représenté 7,26 milliards €, augmentant au cours des années de 0,52 milliard € (soit 7.5%). Les prêts totaux accordés aux clients ont atteint presque 4,08 milliards €, augmentant, en comparaison avec avril 2004, de 0,3 milliard (8,1 %) . Les dépôts ont totalisé 4,4 milliards €, augmentant pendant le trimestre de 0,3 milliard € (8%).

En première moitié de 2004, la part du marché des 3 plus grandes banques diminuait à 68,1%.

[modifier] Agriculture

Selon le Département des Statistiques, en 2003 les secteurs de l'agriculture, chasse et exploitation des forêts ont créé une valeur ajoutée de 0,9 milliard € aux prix actuels ou 6,1% de PDB. En comparaison avec 2002 (à prix constants), la valeur supplémentaire créée de cette activité économique a diminué de 4 %.

Dans le premier trimestre de 2004, les secteurs d'agriculture, chasse et exploitation des forêts ont créé une valeur ajoutée de 166,0 millions € (aux prix de 2000). La croissance annuelle de la valeur supplémentaire de ce secteur était de 6,6 %.

[modifier] Transport

Selon les chiffres du Département des Statistiques, en 2003 la valeur ajoutée brute dans le transport, les secteurs d'emmagasinage et communications était de 1,9 milliard € (aux prix actuels) ou 13,3 % de PDB. La croissance annuelle de la valeur ajout venant de ce secteur était de 8 %.

Dans le premier trimestre de 2004, les secteurs de transport, d'emmagasinage et communications ont créé une valeur ajoutée de 462,95 millions € (àux prix de 2000). La croissance annuelle de ce secteur était 8,6 %

[modifier] Commerce intérieur

Selon les données du Département des Statistiques, en 2003, la commerce de vente en gros et détail a créé une valeur ajoutée de 2,6 milliards € aux prix actuels ou 17,8% de PDB. En comparaison de 2002 (à prix constants), la valeur ajoutée créée de ce secteur a augmenté de 10 %.

Dans le premier trimestre de 2004, le commerce intérieur est monté de 1,21 milliards €. En comparaison avec le premier trimestre de 2003 (à prix constants), la valeur ajoutée créée de ce secteur a augmenté de 13,5 %.

[modifier] Statistiques

(sauf indication contraire, ce sont des estimations pour 2004)

[modifier] PIB

  • 45,23 milliards de $ (en pouvoir d'achat)
  • Croissance réelle : 6,6 %/an
  • Par habitant : 12 500 $ (en pouvoir d'achat)
  • Par secteur :
    • Agriculture : 6,1 %
    • Industrie : 33,4 %
    • Services : 60,5 %

[modifier] Revenus

  • Population sous le seuil de pauvreté : N.D.
  • Revenu ou dépenses par ménage en pourcentage
    • 10 % les plus bas : 3,1 %
    • 10 % les plus élevés : 25,6 %
  • Distribution des revenus (indice de Gini) 34 %
  • Taux d'inflation (indice à la consommation) 1,1 %

[modifier] Travail

  • Population active : 1,63 millions
  • Par secteur d'activité (est. 1997) :
    • Agriculture : 20 %
    • Industrie : 30 %
    • Services : 50 %
  • Chômage : 8 %

[modifier] Budget

  • Recettes : 6,542 milliards $
  • Dépenses : 7,121 milliards $ (y compris investissements, N.D.)
  • Dette : 25,2 % du PIB
  • L'année budgétaire est l'année calendaire

[modifier] Secteurs économiques

[modifier] Investissements

21,9 % du PIB (brut nominal)

[modifier] Agriculture

Produits : céréales, pommes de terre, betteraves sucrières, lin, légumes, bovins, lait, œufs, poisson.

[modifier] Industrie

Productions : Machines-outils, moteurs électriques, télévisions, réfrigérateurs et congélateurs, raffinage pétrolier, construction navale (petit tonnage), ébénisterie, textiles, industrie alimentaire, fertilisants, machines agricoles, optique, composants électroniques, calculateurs, ambre.

Taux de croissance industrielle : 12 %/an

[modifier] Electricité (2002)

  • production : 17,93 TWh
  • consommation : 10,17 TWh
  • exportations : 6,8 TWh
  • importations : 0,3 TWh

Par nature de source :

  • fossile : 16.5%
  • hydroélectrique : 5.7%
  • nucléaire : 77.7%
  • autres : 0% (2001)

[modifier] Pétrole (2001)

  • production: 4 594 bbl/j
  • consommation: 72 000 bbl/j
  • exportations : N.D.
  • importations : N.D.

[modifier] Gaz naturel (2001)

  • production: 0 m³ (2001 est
  • consommation: 2,76 milliards m³
  • exportations: 0 m³
  • importations: 2,76 milliards m³

[modifier] Commerce extérieur

[modifier] Exportations

  • Total : 8,88 milliards de $ FOB.
  • Denrées : minéraux (23%), textiles et habillement (16%), machines et équipement (11%), produits chimiques (6%), bois brut et ouvré (5%), produits alimentaires (5%). (2001)

[modifier] Importations

  • Total : 11,02 milliards $ FOB.
  • Denrées : minéraux (21%), machines et équipement (17%), équipements de transports (11%), produits chimiques (9%), textiles et habillement (9%), métaux (5%). (2001)

[modifier] Echanges

  • Balance des paiements courants : — 1,6 milliards $
  • Réserves en devises et en or : 4,61 milliards $
  • Dette extérieure : 10,01 milliards $
  • Aide économique (recettes) : 228,5 millions $ (1995)
  • Devise : Litas (LTL)


Taux de change
(LTL/USD)
Année 2004 2003 2002 2001 2000
Taux 2,8157 3,0609 3,6777 4 4